Arval, leader européen de la location automobile longue durée spécialisé dans les nouvelles solutions de mobilité durable, et BNP Paribas Real Estate, leader en Europe des services et solutions en immobilier, annoncent la publication d’un livre blanc à propos de l’impact du télétravail sur la mobilité et l’immobilier.
Dans toute l’Europe, la pandémie de COVID-19 a accéléré le passage au télétravail, avec des impacts notables pour les marchés des bureaux. Les confinements et restrictions de déplacement instaurés dans l’ensemble des pays européens ont entraîné un ralentissement des activités en 2020 et début 2021. Pour autant, le marché des bureaux, en position de force au début de cette crise, montre des signes de reprise. Si l’émergence du télétravail modifie la stratégie immobilière des entreprises, leur usage des bureaux et l’organisation du travail sans impacter la dynamique du marché, cette pratique influera sur nos modes de déplacement, notamment du fait de l’accélération de l’adoption des solutions de mobilité alternative et du besoin croissant de flexibilité.
En matière de mobilité des collaborateurs, la crise sanitaire a propulsé l’adoption de solutions de mobilité plus adaptées aux nouveaux modes de vie et de travail. Redoutant la contamination, les consommateurs ont fui les transports publics traditionnels et la mobilité partagée, leur préférant leurs voitures personnelles ou encore les solutions de mobilité douce (vélo, trottinette, etc.), dont l’usage a considérablement augmenté. Si la transition des entreprises vers d’autres solutions de mobilité précède la pandémie, le COVID-19 a indéniablement accéléré cette tendance. D’après le baromètre de l’Arval Mobility Observatory, ce sont aujourd’hui 71 % des entreprises qui ont déjà adopté au moins une solution nouvelle, plus écologique et plus sûre.
Tous ces aspects sont pris en compte dans le nouveau livre blanc d’Arval Consulting (structure de conseil d’Arval proposant aux clients une assistance pour l’optimisation de la gestion de flotte, la transition énergétique et les stratégies de mobilité) et de BNP Paribas Real Estate. Ce rapport explore les différentes conséquences pour les flottes automobiles, la mobilité et l’immobilier d’entreprise à travers quatre scénarios pouvant s’appliquer plus ou moins concrètement selon les secteurs d’activité.
1. Approche hybride : bureaux satellites
Établir plusieurs bureaux satellites (éventuellement des espaces de coworking) tout en conservant un siège d’entreprise de taille réduite, où les collaborateurs partagent leur poste de travail et alternent entre domicile et bureau. L’impact est minime pour le parc d’entreprise traditionnel. Par ailleurs, les collaborateurs sans véhicule de fonction peuvent bénéficier d’autres solutions de mobilité telles que l’autopartage, les VTC et la location de vélo.
2. Maximiser le télétravail
Un personnel entièrement ou majoritairement en télétravail avec pour effet la réduction du coût de l’immobilier. En plus de limiter l’impact environnemental des locaux physiques et des trajets, le télétravail facilite la vie des collaborateurs, et ces derniers se rendent surtout au bureau pour se connecter avec leurs collègues en personne. Ceux qui prennent le volant reçoivent quant à eux un pack mobilité avec voiture de fonction incluse.
3. Approche hybride : mode de travail flexible
Il s’agit ici de repenser la configuration actuelle des bureaux pour créer des lieux plus collaboratifs, tels que des salles de réunion et de plus grands espaces de travail. Les collaborateurs ont la possibilité de se rendre au bureau, mais également de télétravailler si besoin, et à leur convenance. Sans rien changer à la flotte automobile de l’entreprise, cette approche permet de faire progresser les solutions de mobilité douce (comme le vélo) et l’autopartage.
4. Retour rapide au bureau
Retour au bureau et aux pratiques de travail antérieures à la pandémie COVID-19. Aucun impact sur la gestion de la flotte automobile de l’entreprise. Certains collaborateurs seront heureux de retrouver le bureau tandis que d’autres se montreront plus réticents à l’idée de reprendre les longs trajets.
« Il existe évidemment un grand nombre de facteurs qui influencent la décision d’une entreprise de changer son approche ou non, et nous savons que certains secteurs sont mieux positionnés pour le faire que d’autres. Cependant, les quatre scénarios illustrés dans notre matrice montrent que les secteurs plus affranchis des contraintes physiques peuvent transformer et combiner lieux physiques et télétravail pour plus d’efficacité. Les collaborateurs conservent leur flexibilité, mais aussi leur lien avec l’entreprise, ce qui bénéficie même à l’environnement local. En outre, nous ne prévoyons pas le besoin de changer radicalement la taille ni la structure des flottes en tant que tel, en particulier pour les métiers où la voiture est indispensable. Si changement il y a, ce sera certainement en lien avec des tendances déjà présentes sur le marché avant l’épidémie de COVID-19. »
Shams-Dine El Mouden, Directeur d’Arval Consulting
« Ces quartre scénarios présentant les nouvelles flexibilités, usages immobiliers et services associés se déclineront très certainement différemment selon les industries et les secteurs d’activité. Ces nouveaux modes de travail devront répondre au bien-être des collaborateurs en utilisant et en mettant à disposition des bureaux et des espaces de travail pour maintenir les contacts directs et ainsi la culture d’entreprise. Il n’y aura pas moins de m² mais mieux de m² »
Olivier Selles, Directeur Innovation chez BNP Paribas Real Estate